Lauréate du prix de la meilleure série télévisée du Fespaco en 2015, Alexandra Amon a bouleversé les codes cinématographiques avec sa série Chroniques africaines. Retour sur une aventure couronnée de succès.
En 2012, après avoir travaillé pendant deux années en tant que directrice artistique au sein de l’agence Mc Cann, Alexandra Amon décide de vivre de sa passion pour l’audiovisuel et se lance dans le bain de l’entrepreneuriat. Cinq ans plus tard, son pari est gagné, et ce malgré des débuts difficiles liés à une météo parfois capricieuse. «Quand on démarre, le souci premier, c’est le manque de capital… Le domaine de l’audiovisuel nécessite un certain capital de départ. L’autre challenge a été de trouver des personnes compétentes ayant une éthique professionnelle, promptes à soutenir ma vision», avoue-t-elle.
Une entrepreneuse dans l’âme
A son actif, la jeune productrice compte pas moins de quatre productions originales diffusées notamment sur A+, TV5 Monde ou encore Orange TV, après seulement quatre années d’existence. Et pour exister, Alexandra Amon a la clef.
Il y a certes le porte-à-porte pour se faire connaître, mais parce qu’elle voit plus grand et qu’elle compte bien faire sa place elle se rend aux rendez-vous incontournables de l’industrie du cinéma: les MIP Com et TV à Cannes, puis au DISCOP à Johannesburg. De là, elle négocie les droits de ses productions avec les distributeurs. Source de revenus supplémentaires: elle crée des produits dérivés issus de ses séries. Depuis 2016, la société est désormais rentable, et la diversification de ses activités lui permet d’accroître ses revenus. Cette année, la vente seule des droits exclusifs a atteint 25 000 000 francs CFA, soit près de 40 000$. Et pour 2018, la société table sur une progression de 200% de ce chiffre.
Alexandra Amon, le profil d’une gagnante

Numéro 44, daté Mai 2017.
Pour lire l’intégralité de cet article, rendez-vous à la page 28 du numéro 44 mai 2017.