Une occasion unique s’offre à la Centrafrique de faire émerger une nouvelle classe d’entrepreneurs.

La viande bovine
L’élevage bovin apparaît donc comme un secteur très porteur. À ce titre, les porteurs de projet centrafricains inscrits sur la plateforme www.startupstreet.biz ont été encouragés à se lancer dans l’élevage de races à viande, c’est-à-dire des races bovines exclusivement destinées à la production de viande, à l’opposé des races laitières.
La cimenterie
Selon les Nations-Unies, près de 2 000 édifices publics, maisons et autres structures ont été détruits en Centrafrique en 2014. Un chiffre qui, malheureusement, doit encore être revu à la hausse à l’heure actuelle. La Centrafrique est donc à reconstruire au sens premier du terme, et il y a fort à parier que les besoins en ciment seront gigantesques pour réhabiliter et rénover les bâtiments administratifs, les habitations, la voirie et autres.
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Les panneaux solaires
Il existe pourtant une solution très simple pour pallier les problèmes de délestage : utiliser l’énergie solaire, qui permet de convertir le rayonnement du soleil en électricité. Une alternative qui ne peut que se révéler porteuse, d’autant qu’elle permettrait de fournir en électricité les zones rurales les plus reculées du pays – sous réserve bien sûr, que le gouvernement émette un projet de loi en faveur de la suppression des droits de douane sur les panneaux solaires importés.
Le mobile banking
L’introduction du mobile banking permettrait à ses utilisateurs d’effectuer des achats sans détenir de compte bancaire. Cette solution présente en outre l’avantage d’éviter de parcourir de longues distances ou d’attendre de longues heures pour payer par exemple sa facture d’électricité ou d’eau.
L’énorme succès rencontré au Kenya par cette offre de service innovante est très certainement reproductible en Centrafrique.