Respectivement Managing Director du Carlyle Sub-Saharan Africa Fund et Head of the Carlyle Sub-Saharan Africa Fund (CSSAF), les deux experts de la finance gèrent un fonds de 698 millions de dollars dédiés à des projets en Afrique pour le compte du géant américain Carlyle, l’une des plus grandes sociétés d’investissement au monde.[mks_separator style=”solid” height=”1″]

Deux professionnels expérimentés
Détenteur d’un MBA de la Harvard Business School et d’un B.A. en finance et comptabilité de l’université Pace aux Etats-Unis, Eric Kump a rejoint Carlyle European Partners en 2010. Auparavant, il était directeur général et responsable de l’équipe « European Private Equity » de Dubai International Capital (DIC). Bien avant cela, il était directeur général de Merrill Lynch Global Private Equity où il était membre du comité d’investissement mondial. Pour sa part, Géneviève Sangudi, tanzanienne d’origine, est titulaire d’un MBA de la Columbia Business School, d’une maîtrise en affaires internationales de la Columbia University School of International and Public Affairs et d’un B.A. de Macalaster College. Géneviève Sangudi dispose de 13 ans d’expérience dans le domaine du Private Equity en Afrique. Elle a rejoint Carlyle en 2011 pour aider le groupe américain à mettre en place ses opérations en Afrique. Avant de rejoindre Carlyle, elle était associée et directrice générale chez Emerging Capital Partners. Géneviève Sangudi possède également une expérience significative dans le secteur des biens de consommation, car elle a débuté sa carrière chez Procter & Gamble où elle a travaillé sur des stratégies de marché pour de nombreuses marques internationales.[mks_separator style=”blank” height=”1″]
Attrayante opportunité d’investissement
Pour cette spécialiste du Private Equity, l’Afrique, en tant que l’une des régions à la croissance la plus rapide dans le monde, présente une opportunité d’investissement attrayante. « Malgré la volatilité macroéconomique à court terme, les fondamentaux à long terme restent solides et convaincants. Le continent a une population jeune et en croissance rapide qui s’urbanise rapidement. Nous nous attendons à ce que cela conduise à une augmentation des biens et services de base dans les pays et nous chercherons à investir dans des entreprises capables de répondre à cette demande », promet la Managing Director du Fonds Carlyle en Afrique. Néanmoins, précise-t-elle, malgré l’argument convaincant de l’investissement en Afrique, la demande de capitaux dépasse de loin l’offre sur le continent. Avec 0,1% du PIB, explique-t-elle, la pénétration de capitaux privés dans la région est la plus faible du monde. « Mobiliser des capitaux privés en Afrique est un élément essentiel pour l’histoire générale du développement du continent », note Géneviève Sangudi.[mks_separator style=”blank” height=”1″]
Un investisseur à long terme en Afrique
Dans tous les cas, selon ses deux directeurs généraux, en Afrique, Carlyle vise à apporter une expérience de l’industrie et mettre ses réseaux mondiaux aux services des entreprises dans lesquelles le groupe investit. La société d’investissement, indiquent-ils, met un fort accent sur la création de valeur active avec les sociétés qui sont dans portefeuille. Pour Eric Kump, Carlyle sera un investisseur à long terme en Afrique. « Nous sommes impatients de continuer à investir dans des entreprises à travers le continent et de générer des revenus importants pour nos investisseurs », conclut le Head of the Carlyle Sub-Saharan Africa Fund.