Spécialisé dans les paiements transfrontaliers, la fintech Chipper Cash a confirmé avoir une exposition à la banque américaine SVB, qualifiant toutefois celle-ci « d’insignifiante ».
La faillite récente de la Silicon Valley Bank (SVB) aux États-Unis n’en finit plus de secouer la planète finance. Outre une nervosité accrue sur les principales places boursières mondiales, la chute de l’établissement bancaire californien- dont l’essentiel de la clientèle est composé d’entreprises de la tech américaine- devrait aussi impacter directement plusieurs start-up dédiées au continent africain, parmi elles, la fintech Chipper Cash, qui a confirmé avoir été soutenue financièrement par SVB au cours des dernières années : l’établissement financier en faillite avait notamment mené, en mai 2021, le tour de table de 100 millions de dollars de la jeune pousse.
Dans un communiqué publié sur le site web de la société, la direction de Chipper Cash a toutefois tenu à rassurer, qualifiant son exposition financière « [d’] insignifiante ». « Nous n’avions qu’une somme très limitée (environ 1 million de dollars) sur notre compte SVB au moment où la banque a été reprise par l’autorité de régulation californienne », a notamment précisé le PDG de Chipper Cash, l’Ougandais Ham Serunjogi, qui a également indiqué avoir « déjà reçu la confirmation de la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC, l’autorité de garantie des dépôts américains) [pour pouvoir] récupérer environ la moitié de cette somme ». Le patron de la fintech a, d’autre part, récusé les allégations concernant sa mise en vente, rapportées par l’agence d’information financière Bloomberg, dans le sillage de l’effondrement de la SVB.
Légende photo : Majid MOUJALED et Ham SERUNJOG, co-fondateurs de Chipper Cash – © Chipper Cash-DR
