Depuis quelques années, le moringa suscite un engouement croissant. Si pour le moment, cette plante est plus populaire auprès des riches amateurs de superaliments occidentaux que parmi les populations défavorisées des régions tropicales, elle porte les espoirs de filières agricoles durables, de santé publique et de développement économique local.
Par Élodie Vermeil
C’était l’une des dernières batailles de Fidel Castro, fervent défenseur du moringa, qu’il cultivait dans sa ferme expérimentale et auquel il attribuait sa longévité : développer une production massive de moringa à Cuba pour l’utiliser dans l’alimentation de la population et du bétail, et mettre ses bienfaits au service du peuple haïtien après le séisme dévastateur de 2010. Au cours de cette décennie, la « plante miracle » riche en nutriments et antioxydants, commence à susciter l’intérêt de l’opinion publique occidentale, dans un contexte de diffusion d’une culture du bien-être ouvrant la voie à un marché estimé à 1 800 milliards de dollars en 2024 selon le cabinet McKinsey. Une dichotomie mettant à nu la fracture entre les pays en développement, où le moringa ou néverdier (de son nom anglais neverdie) représente un al...
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