Dans son ouvrage Iconic Africa, la Franco-Ivoirienne Laureen Kouassi-Olsson dresse un plaidoyer pour qu’enfinla création africaine dispose de mécanismes financiers nécessaires à son développement. Rencontre avec la PDG de Birimian Ventures.
Propos recueillis par Stéphanie O'Brien
Forbes Afrique : Dans votre livre, vous expliquez que 2019 a marqué un tournant pour les créateurs du continent. Que s’est-il passé de particulier cette année-là ?
Laureen Kouassi-Olsson : Dior a présenté, en avril 2019, sa collection « Croisière 2020 » à Marrakech. Ce défilé a été un très bel hommage aux créateurs africains. En 2022, Chanel a choisi Dakar pour présenter sa collection « Métiers d’art 2022-2023 ». Ces événements ont mis l’Afrique sous le feu des projecteurs de manière positive et ont été une source incroyable de fierté pour l’ensemble du continent. Mais cela a aussi généré une certaine frustration, car une fois le show terminé, les maisons se retirent et la situation des créateurs reste la même. Le grand styliste burkinabè et ivoirien d’adoption Pathé’O a beau avoir ouvert le défilé Dior, rien n’a changé pour lui depuis. C’est le point de départ de mon livre, qui est en réalité un manifest...
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