Alors que le secteur des jeux de hasard et paris en tous genres rencontre un succès croissant en Afrique, les régulateurs cherchent la parade pour lutter contre le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux. L’équilibre entre la génération de revenus fiscaux et la protection des populations vulnérables reste également difficile à trouver. Enquête
Par Kouza Kiénou
C’est une réalité implacable. En Afrique, le business des jeux de hasard ne connaît décidément pas la crise. Bien au contraire, le secteur vit une embellie portée par les paris sportifs – le football en tête (qui attire 65 % des joueurs), suivi des jeux en ligne (36 %). En 2023, Bloomberg a évalué la mise de la jeunesse africaine à plus de 1 561 milliards de francs CFA (soit environ 2,3 milliards d’euros) dans les paris sportifs. En Côte d’Ivoire, la société publique Loterie nationale de Côte d’Ivoire (LONACI) affiche une santé financière remarquable. L’an dernier, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 561 milliards de francs (865 millions d’euros) et, dans le même temps, distribué aux gagnants quelque 288,019 milliards de francs CFA (439 millions d’euros) de gains. De plus, l’entreprise a investi massive...
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