Depuis 2014, Mariam Issoufou Kamara partage sa vie entre les États-Unis et le Niger où elle dirige l’atelier d’architecture masōmī, au sein duquel elle développe des projets conciliant tradition, modernité et protection de l’environnement. Réchauffement climatique, crise économique, décolonisation des esprits : entretien avec une architecte engagée.
Par Stéphanie O’Brien
Forbes Afrique : Vous Faites Partie De La Quarantaine d’Architectes Africains Invités À La Biennale d’Architecture De Venise, Qui A Pour Thème « Le laboratoire Du Futur ». Que Vous Inspire Ce Thème ?
Mariam Issoufou Kamara : Je le trouve très approprié, surtout en Afrique où nous avons déjà l’impression d’être un laboratoire du futur. Que ce soit dans l’entrepreneuriat, l’art, l’architecture, la mode, je remarque que la génération actuelle s’est lancée dans un projet commun, avec l’envie de construire le futur que l’on désire vraiment pour le continent. Chacun de nous, à son niveau, essaie de trouver des réponses aux défis actuels, notamment environnementaux. Nous sommes parmi les moins pollueurs de la planète et pourtant nous faisons partie des premières victimes. Nous sommes confrontés à des problèmes qui n...
Le média de ceux qui construisent l'Afrique d'aujourd'hui et de demain
La suite de cet article est réservée à nos membres inscrits. Si vous n'êtes pas encore membre, inscrivez-vous gratuitement et sans engagement.
- Tous les articles en illimité
- Le magazine en avant-première
- Les exclusivités Abonnés
- Les archives de Forbes Afrique
Si vous êtes déjà inscrit.e, merci de vous connecter, ci-dessous.