Fondé en 2009, Onomo s’impose aujourd’hui comme l’un des rares acteurs à avoir bâti une marque hôtelière pensée pour l’Afrique – avec une présence dans une quinzaine de villes. Soutenu par le fonds Batipart, le groupe affiche désormais une ambition claire : atteindre 45 établissements à moyen terme et s’ériger en champion de l’hospitalité. Enquête sur une marque qui entend conjuguer ancrage local et rayonnement global.
Par Pokou Ablé
Lorsque le groupe Onomo voit le jour, le continent n’est pas à la mode. À contre-courant des grandes chaînes internationales qui désertent ou survolent l’Afrique, deux anciens cadres (français) du groupe Accor, Philippe Colleu et Christian Mure, décident pourtant d’y miser leur avenir. Le projet est clair dès ses premières lignes : « Construire un réseau d’hôtels économiques, écologiques, technologiques et culturels bénéficiant des ressources locales et des avancées du monde contemporain ». C’est ce qu’on peut lire dans le business plan fondateur, que Forbes Afrique a pu consulter.
Ce pari résulte d’un constat simple : une classe moyenne urbaine est en pleine émergence, mais l’offre hôtelière, elle, reste dominée par les 4 et 5 étoiles, inaccessibles ...
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