Retrait des groupes occidentaux, baisse de régime des filiales subsahariennes des banques marocaines, et surtout percée des banques régionales et locales... Le secteur financier africain continue sa mue. Mais, dans l'ensemble, il ne connaît pas la crise.
Par Kouza Kiénou
Malgré une conjoncture mondiale difficile, les banques africaines, portées par les performances macroéconomiques des économies, trouvent des relais de croissance. Dans l’ensemble, le secteur affiche une croissance à deux chiffres sur les résultats. Selon le régulateur bancaire, l’activité bancaire dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) reste rentable, générant un résultat net qui s’est accru de 18,1 % à la fin 2023, se chiffrant à 1153,3 milliards de francs CFA (1,7 milliard d’euros), contre quelque 970 milliards de francs CFA (1,4 milliard d’euros) dégagés un an plus tôt. Quant au résultat d’exploitation, il était estimé à 1262,1 milliards de francs CFA (1,9 milliard d’euros), soit une hausse de 20,6 % sur la même période. Dans l’ensemble, les 134 établissements de l’Union ont réalisé un chiffre d’affaires de 3354 milliards de francs CFA (5,1 milliards d’euros), soit +10 % sur un an. Ils tot...
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