Résistant plutôt bien aux tensions régionales, la petite république de la mer Rouge entend attirer de nouveaux investisseurs, à l’image du groupe Axian et de l’École 42 de Xavier Niel, qui ont déjà manifesté leur intérêt. Il s’agit aussi pour le pays de se développer au-delà de ses activités portuaires et logistiques traditionnelles. Analyse
Par Remy Darras
Si, quelques jours auparavant, le porte-avions français Charles-de-Gaulle mouillait dans ses eaux, c’est également l’artillerie lourde – économique celle-là –, qui a été déployée à Djibouti, début avril, lors d’un sommet économique de haut niveau. Avaient répondu présents les plus grandes banques de développement du continent (BAD, BADEA, Trade and Development Bank (TDB), Afreximbank, Shelter Afrique) ; mais également les fonds souverains d’Azerbaïdjan, d’Arabie saoudite et du Nigéria ; ainsi que des sociétés de gestion d’actifs comme l’Anglo-Sud-Africaine Ninety One (160 milliards de dollars sous gestion) ou Orango Investment Corp, de Paulo Gomes ; sans oublier un prestigieux casting autour notamment du banquier d’affaires franco-béninois Lionel Zinsou, d’Acha Leke, président du cabinet américain McKinsey pour l’Afrique, de M...
![]()
Le média de ceux qui construisent l'Afrique d'aujourd'hui et de demain
La suite de cet article est réservée à nos membres inscrits. Si vous n'êtes pas encore membre, inscrivez-vous gratuitement et sans engagement.
- Tous les articles en illimité
- Le magazine en avant-première
- Les exclusivités Abonnés
- Les archives de Forbes Afrique
Si vous êtes déjà inscrit.e, merci de vous connecter, ci-dessous.
