En lançant sa candidature pour accueillir un Grand Prix de Formule 1, le Rwanda se positionne comme un acteur clé du sport mondial. À cet égard, l’accueil des assemblées générales de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), du 10 au 13 décembre à Kigali, aura servi de banc d’essai. Mission plus qu’accomplie.
Tourisme d’affaires, culturel ou balnéaire, l’offre sénégalaise se diversifie et la clientèle s’africanise, mais les défis restent nombreux. Cependant, avec plus de 2 millions de touristes étrangers entre 2022 et 2023, la Teranga est de plus en plus attractive. Analyse sectorielle
Il s’agit d’un réseau intergouvernemental de 2 800 organisations réparties dans 180 pays, dont la mission est de promouvoir la gestion efficace, efficiente et durable des ressources hydriques à travers le monde, en réunissant tous les acteurs en charge de la gestion de l’eau. Le GWP a développé la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) adossée aux principes d’inclusion et de partage des décisions…
Le marché de l’eau en Afrique est confronté à des enjeux cruciaux qui affectent le développement socio-économique du continent. Bien que l’Afrique dispose d’importantes ressources hydriques, plus de 300 millions d’Africains, soit 40 % de la population, n’ont toujours pas accès à l’eau potable, entraînant des conséquences dramatiques sur la santé publique et le bien-être. Les défis sont exacerbés par le changement climatique, qui entraîne une variabilité accrue des précipitations ainsi que des sécheresses fréquentes, rendant la gestion de l’eau encore plus complexe.
À l’instar de la Chine, l’Union européenne (UE) s’est dotée d’un instrument destiné à renforcer sa coopération avec ses partenaires à travers le monde : lancé en 2021, le Global Gateway1 devrait mobiliser plus de 300 milliards d’euros d’ici à 2027, dont la moitié rien que pour l’Afrique, où de nombreux projets voient déjà le jour. Toutefois, un rapport conjoint de plusieurs ONG pointent une tendance à favoriser les intérêts européens. Décryptage.
Les petites et moyennes entreprises(PME) représentent environ 90% du tissu économique et contribuent à près de 40% au produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique, selon la Banque mondiale. Cependant, leurs financements restent insuffisants pour leur permettre d’atteindre leur plein potentiel. Décryptage.
Fin octobre, la Russie accueillait le 16e sommet des BRICS. En dépit des sanctions internationales qui pèsent sur Moscou, l’événement a rassemblé 19 Chefs d’État et des personnalités venues du monde entier. Rejet symbolique de l’Occident ou véritable refonte économique : qu’est-ce que l’Afrique peut attendre des BRICS ?
Accès limité aux capitaux, faible infrastructure financière du pays, réglementation parfois complexe… Malgré leur importance dans les économies locales, les PME africaines restent confrontées à une série d’obstacles en matière de financement. Des solutions existent pourtant, qui vont de l’accompagnement dédié aux mécanismes financiers adaptés.
Bien que dotée de ressources uranifères importantes, l’Afrique accuse un retard considérable dans le développement de l’énergie nucléaire. Confrontés à des besoins énergétiques colossaux, plusieurs pays manifestent cependant, souvent sous l’influence de la Russie, un intérêt croissant pour le nucléaire civil. Mais pour tirer véritablement parti de leurs ressources, il leur faudra contourner un ensemble de défis financiers, techniques, diplomatiques et logistiques.
Grâce à une perspective de croissance encourageante et à un indéniable dynamisme démographique, les acteurs africains disposent d’atouts susceptibles de bénéficier à l’espace économique francophone. Cependant, l’activisme d’autres blocs pourrait potentiellement changer la donne. Éléments d’explication, en marge du 19e Sommet de la Francophonie, tenu les 4 et 5 octobre à Villers-Cotterêts en France.
Les Autorités ivoiriennes tablent sur les projets gaziers et solaires pour accroître le mix énergétique et, in fine, mettre un terme aux difficultés que traverse le secteur énergétique, actuellement en proie à de trop fréquentes coupures d’électricité. Analyse sectorielle.
L’accès à la propriété foncière demeure un enjeu crucial en Afrique subsaharienne, particulièrement en Côte d’Ivoire et au Cameroun, tant pour les locaux que pour la diaspora. Ces deux pays, bien que partageant certaines similitudes économiques et culturelles, présentent des particularités qui influencent directement les processus d’acquisition foncière.
Avec 15 sociétés et 450 collaborateurs, Kaydan, créé en 2013 par Alain Kouadio, multiplie les chantiers dans le pays. Stéphane Affro, Directeur général de Kaydan Groupe, nous partage la vision de ce groupe présent dans l’immobilier, la technologie et la finance.
Moteur de la croissance économique et sociale du pays, l’agriculture et ses activités connexes poursuivent leur mue, dictée par trois mots d’ordre : industrialisation
du secteur, protection des ressources naturelles et professionnalisation de la main-d’œuvre locale. En parallèle, l’accent est mis sur l’agriculture durable et les produits vivriers. Analyse Sectorielle
En organisant et en remportant la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations, la Côte d’Ivoire a pu afficher ses performances et son dynamisme devant le monde entier, confortant sa place dans le concert des nations et son rôle de locomotive économique d’Afrique de l’Ouest. Au-delà de ce troisième sacre continental, la nation « orange blanc vert » affiche depuis une décennie un insolent taux de croissance moyen de 8 % et entend bien devenir un pays émergent à l’horizon 2030. Panorama.
L’intelligence artificielle représente à la fois un défi et une opportunité sans précédent pour l’Afrique. Alors que les technologies émergentes promettent des avancées significatives dans des domaines tels que la santé, l’agriculture, l’éducation et les services financiers, leur adoption reste entravée par des défis majeurs comme le manque d’infrastructures numériques, le déficit de compétences spécialisées, mais aussi la collecte et l’accès aux données locales ou encore la mise en place de cadres réglementaires efficaces.
Avec un secteur qui devrait peser près de 300 milliards de dollars* à l’horizon 2025, le domaine du numérique attise la convoitise d’un nombre croissant de sociétés désireuses de faire partager leur expertise. Parmi elles, les acteurs de l’ancien bloc soviétique se positionnent lentement mais sûrement sur ce marché attractif.
Surfant sur le faible accès aux services bancaires et l’essor du mobile money, les fintech se positionnent à l’avant garde de l’inclusion financière. Mais si le secteur a connu une croissance rapide, il doit encore faire face à de nombreux défis.
La deuxième édition du Gitex Africa vient de se clôturer à Marrakech. Délégations ministérielles, investisseurs et créateurs de startups s’y sont croisés durant trois jours (du 29 au 31 mai 2024), avec une représentation africaine remarquée et la signature d’un accord pour l’organisation d’un nouveau Gitex Nigéria à l’horizon 2025.
L’édition 2024 des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), qui s’est tenue au Kenya du 27 au 31 mai, vient de s’achever. Durant cinq jours, accueillis au centre international de conférence Kenyatta de Nairobi, chefs d’État et gouverneurs, représentants du secteur privé et autres parties prenantes ont proposé des mesures concrètes pour mobiliser des ressources en faveur des besoins de développement du continent.
Rendez-vous incontournable du secteur numérique en Afrique, le Cyber Africa Forum a tenu sa 4e édition les 15 et 16 avril au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire. L’intelligence artificielle, la cybersécurité et la représentation des femmes dans le numérique en Afrique étaient au cœur des discussions.
Valeur refuge par excellence, le précieux minerai a toujours été l’objet de toutes les convoitises. Dans un contexte où la Covid-19 et les remous géopolitiques de ces dernières années ont fait grimper en flèche le cours du métal jaune, l’or africain s’impose plus que jamais comme une alternative. Une réalité qui peut jouer en faveur des pays producteurs… à condition d’éviter les nombreux écueils liés à l’exploitation et la commercialisation du métal jaune.
Chaque année, TotalEnergies publie un rapport intitulé Sustainability & Climate, consacré aux orientations du groupe en matière de RSE. Si le continent africain ne fait pas l’objet d’une approche spécifique dans ce domaine, il n’en figure pas moins en bonne place dans les exemples de réalisations mentionnés.
Parmi les hommes les plus riches d’Afrique, nombreux sont ceux qui ont développé une culture du don stratégique et une démarche philanthropique embrassant plusieurs causes. Habités par l’idée de redonner à leurs communautés, ils ont fait le choix de redistribuer leur richesse pour une prospérité partagée et un développement inclusif. Un « Give back » à l’américaine qui, bien qu’il réponde à des besoins cruciaux, vise également à renforcer leur sphère d’influence…
et comporte aussi ses limites. Analyse
« Nouveau pétrole de l’avenir » et élément clé de la transition énergétique, l’hydrogène vert apparaît aujourd’hui comme une alternative cruciale aux sources traditionnelles émettrices de gaz à effet de serre. Bien qu’il ne représente actuellement que 2 % de la production mondiale d’hydrogène, ses avantages environnementaux suscitent un intérêt croissant dont le continent, richement doté en ressources énergétiques aurait tout intérêt à tirer le meilleur parti. À certaines conditions…Analyse.
Publiée le 26 mars, la 16e édition du rapport Hotel Chain Development Pipelines in Africa 2024 (« Pipelines de développement des chaînes hôtelières en Afrique ») recense les projets d’hôtels en cours de construction ou ayant fait l’objet d’accords juridiquement contraignants au premier trimestre 2024, portés par des chaînes hôtelières internationales ou à vocation continentale. Cette enquête réalisée par le cabinet de conseil W Hospitality Group confirme la prédominance de l’Égypte et révèle que les dix principales chaînes prévoient d’ouvrir cette année 139 hôtels sur le continent, soit 19 122 chambres.
En pleine expansion, le secteur de l’immobilier africain a indéniablement de beaux jours devant lui. Les défis à relever ne manquent toutefois pas pour pleinement capitaliser sur le potentiel de la filière. Analyse.
La grande distribution tisse sa toile en Afrique, où plus d’un quart de la population mondiale – soit 2,7 milliards d’habitants – vivra en 2050. D’Abidjan à Yaoundé en passant par Lomé, supermarchés, centres commerciaux et grandes surfaces se multiplient dans les capitales et les grandes villes du continent. Les grandes firmes multinationales occupent le terrain aux côtés des acteurs locaux, et rencontrent un marché plutôt taillé sur mesure. Un nouvel eldorado de la consommation aux perspectives de croissance prometteuses ?
Facteur de disruption massive en Afrique, les télécoms sont bousculées par de nouveaux acteurs qui poussent les géants du secteur à se réinventer. Entre hypercompétitivité, investissements infrastructurels et défis réglementaires, quelles sont les grandes tendances du marché ?
Le coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, un des grands exportateurs d’uranium aux côtés de la Namibie, a des répercussions bien au-delà de l’Afrique de l’Ouest. En attendant les futurs développements d’une situation mouvante, encore instable, et dans laquelle la Russie joue un rôle clé, le monde du nucléaire civil européen retient son souffle. Tout en affichant une sérénité peut-être forcée.
