Entre l’évolution des modes de consommation et la nécessité de prendre en compte les caractéristiques nationales, les acteurs béninois de la distribution, grands comme petits, doivent s’adapter pour se développer.
Par Elliott Brailly
À Cotonou, la capitale du Bénin, Erevan, situé à quelques encablures de l’aéroport, représente le principal centre commercial du pays. La file d’attente sur le parking y grossit de jour en jour. « Autrefois, il n’y avait pas autant de monde. Aujourd’hui, avec la gentrification de la société, l’émergence d’une nouvelle moyenne bourgeoisie et les expatriés, les clients affluent. Les prix restent chers pour le Bénin, mais c’est aussi dû aux caractéristiques du pays », explique un ancien PDG d’une usine de transformation, sous couvert d’anonymat. En effet, le Bénin produit principalement du coton, du soja, des noix de cajou, de l’huile et du beurre de karité. Peu de ressources naturelles, en somme. Le pays développe également l’élevage – de volaille en particulier –, et diversifie son secteur agricole (fruits et légumes). Il lui faut toutefois importer tout le reste, comme les aliments et les produits de base et de première nécessité, ce qui génère des fr...
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