Schneider Electric et Initiative France lancent un nouveau programme pour promouvoir l’entrepreneuriat au Burkina Faso, un pays qui manque aujourd’hui d’emplois pérennes. Forbes Afrique a rencontré Diane Le Goff, responsable formation et entrepreneuriat Afrique de Schneider Electric.
Forbes Afrique : Schneider Electric lance un programme de soutien à l’entrepreneuriat dans les métiers de l’énergie au Burkina Faso. Comment est née l’idée de ce programme ?
DIANE LE GOFF : L’objectif de Schneider Electric, c’est d’aider à la structuration des compétences liées au secteur de l’énergie au Burkina Faso. Le pays a adopté en juillet 2016 un plan national de développement économique et social, le PNDES. Son objectif est de favoriser le développement du pays en se concentrant sur un développement inclusif durable du capital humain. Pour le gouvernement, il faut mettre l’accent sur le capital humain, qui est moteur en ce qui concerne la croissance économique, les créations d’emploi et le développement durable. C’est dans le cadre de cette stratégie que Schneider Electric veut renforcer les acteurs du monde de l’énergie, qu’il s’agisse d’installateurs, de réparateurs ou de revendeurs. Nous sommes le leader de la transformation numérique, de la gestion de l’énergie et des automatismes, nous sommes donc légitimes dans ce rôle. Or nous nous sommes aperçus qu’il y avait une inadéquation entre la main-d’œuvre locale et les demandes de l’industrie.
Pour lire l’intégralité de cet article, rendez-vous pages 32-33 du numéro 53 Janvier 2019