Eileen Akbaraly redéfinit les contours du luxe en tissant, depuis Madagascar, une autre manière d’entreprendre, où croissance rime avec inclusion, et création avec introspection. Entre ses collaborations avec Chloé, Fendi ou Swatch, et son engagement viscéral pour les personnes vulnérables de son pays, cette visionnaire « italo-indienne franco- malgache » incarne une nouvelle génération de leaders africains qui refusent de choisir entre performance et conscience.
Par Pokou Ablé
On l’imagine – visioconférence oblige – dans l’atelier baigné de lumière de Made For A Woman, à Antananarivo, observant en silence les gestes précis des artisanes qui tressent sacs, chapeaux ou pièces de prêt-à-porter en raphia. Car loin du vacarme des défilés et des discours de levées de fonds, Eileen Akbaraly revendique une autre forme de pouvoir : celui de l’écoute et du lien. « Mon travail, c’est de transmettre un message. » Le message d’une génération qui refuse de dissocier luxe et humanité. Mais aussi le message d’une enfant qui n’a jamais oublié ce qu’elle voyait, de l’autre côté du portail familial.
Une Enfance Sensible
Aînée d’Ylias Akbaraly, héritier du groupe Sipromad, l’un des plus puissants ...
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