Ismaël Cissé est un passionné des marchés financiers. Il a fait ses armes en tant que banquier d’affaires et fait désormais partie des financiers très actifs sur le marché de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). Se classant dans la catégorie des afro-optimistes, le directeur général de Sirius Capital se distingue par son expertise dans les levées de fonds.
Tout investisseur qui veut rentabiliser des revenus à la BRVM doit au préalable ouvrir un compte titre dans une société de gestion et d’intermédiation (SGI). Ces entreprises qui opèrent comme des sociétés de courtage sur d’autres places boursières sont devenues incontournables dans le processus d’investissement sur les marchés financiers au niveau de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Et parmi ces SGI, on observe depuis quelques années le dynamisme particulier de Sirius Capital. Derrière cette jeune équipe de financiers qui veulent changer certains codes, il y a Ismaël Cissé, directeur général de l’entreprise. Ce jeune loup de la finance âgé de 38 ans est né à Nantes, en France. Il a ensuite grandi en Côte d’Ivoire, où il a fait tout mon cursus primaire et secondaire. Sa mère étant professeure et conférencière, Ismaël Cissé a évolué dans un environnement caractérisé par les échanges et les débats d’idées. Ce qui lui a donné une grande ouverture sur les autres cultures. «Mon père quant à lui était entrepreneur et architecte, ce qui m’a donné très vite le goût du travail, raconte-t-il. J’ai eu l’opportunité de l’accompagner, de travailler avec lui à un très jeune âge, ce qui m’a permis de développer une éthique de travail et une passion pour l’entrepreneuriat, avec la satisfaction de passer d’un concept à une réalisation concrète.»
UN PARCOURS PLEIN D’INSPIRATION
Après un baccalauréat scientifique avec une spécialité en mathématiques, obtenu avec mention, il rejoint HEC Montréal, au Canada, où il décroche deux bachelors en finance et technologies de l’information. Suit un DESS en affaires internationales à l’université McGill, auxquels s’ajoutent le titre américain d’expertise comptable (CPA) et un Executive MBA à l’université Paris-Dauphine. Ismaël Cissé a débuté …
Pour lire l’intégralité de cet article, rendez-vous pages 22-23 du numéro 59 Juillet-Août 2019