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La ruée des acteurs internationaux en Afrique

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Au cours des dernières années, la croissance de nombreux États africains a attiré un nombre grandissant de pays étrangers. Aujourd’hui, certains experts n’hésitent plus à parler d’une véritable « ruée » des partenaires internationaux en terre africaine. Est-ce le cas ? Quel est le poids de leurs investissements et de leurs échanges avec l’Afrique ? Et surtout, ces relations profitent-elles à l’Afrique ?

Nous sommes à Dar es Salaam, la capitale économique tanzanienne. Dans le «Bajaj», triporteur à moteur présent dans de nombreuses villes de l’Afrique de l’Est, qui nous transporte, nous ne pouvons nous empêcher de remarquer – notamment parce que la circulation souvent dense de cette ville de 4,3 millions d’âmes nous donne l’occasion de fouiller du regard les environs – les multiples projets d’infrastructures qui sortent de terre sur le chemin menant vers notre destination. Un énorme pont financé par le Japon sur la route entre l’aéroport Julius-Nyerere et le centre de la ville; un gratte-ciel en construction dans le quartier de Kisutu avec l’aide d’un apport chinois; l’extension d’un hôpital le long de la rue Bibi-Titi-Mohammed en partenariat avec la Corée du Sud. Toutes ces réalisations semblent voir le jour grâce à des partenaires n’ayant forcément pas eu d’interactions économiques historiques avec le continent, comme pourraient le prétendre la France ou les États-Unis. Peut-on voir dans ce microcosme tanzanien le signe d’un changement dans la relation entre l’Afrique et le reste du monde? Sans nul doute.

UNE IMPORTANTE POUSSÉE DES PARTENAIRES ÉMERGENTS

Plusieurs gouvernements n’appartenant pas à la sphère occidentale se sont en effet engagés à donner une place grandissante à l’Afrique dans le développement de leurs relations économiques, avec pour objectif de tirer profit des opportunités offertes par de nombreux secteurs sur le continent. La Chine, devenue le premier partenaire commercial avec des échanges qui se sont élevés à hauteur de 139 milliards de dollars en 2016 selon les chiffres avancés par l’Observatoire de la complexité économique du Massachusetts Institute of Technology (MIT), a été parmi les premières à lancer

Pour lire l’intégralité de cet article, rendez-vous  pages 66-69 du numéro 53 Janvier 2019

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