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L’Afreximbank promet 40 milliards de dollars pour soutenir le commerce intra-africain

Pour les 5 prochaines années, la banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) compte débloquer 40 milliards de dollars pour financer le commerce intra-africain, a indiqué son président, Benedict Oramah, lors de l’ouverture des assemblées annuelles du groupe, qui se tiennent du 15 au 18 juin au Caire.

Par la Rédaction

Organisées autour du thème « Réaliser le potentiel de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) à l’ère post covid-19; Tirer parti de la force de la jeunesse », ces assemblées annuelles rassemblent plus de 3 000 participants dont des gouverneurs de banques centrales, des chefs de gouvernement, des ministres ainsi que des représentants d’organisations internationales et régionales, au premier rang desquelles les Nations unies, l’Union africaine, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.

Dans son discours d’ouverture, Benedict Oramah, le président d’Afreximbank, a indiqué que son institution avait déboursé 20 milliards de dollars au cours des cinq dernières années pour soutenir le commerce intra-africain. Un chiffre qu’il compte doubler au cours des cinq prochains exercices, pour atteindre un engagement total de 40 milliards de dollars. Mieux, cet effort de financement a fait passer la part du commerce intra-africain dans le portefeuille d’Afreximbank de 3 % en 2016 à environ 27 % en 2021.  

Une facilité d’environ 7 milliards de dollars pour les banques centrales et les PME

Le président d’Afreximbank a également rappelé que le groupe a lancé, en décembre 2021, une facilité d’environ 7 milliards de dollars pour les banques centrales et les petites et moyennes entreprises, afin de faire face aux effets économiques néfastes nés de la pandémie. Benedict Oramah a ajouté qu’Afrximbank a répondu rapidement à l’appel de l’Union africaine pour lever 2 milliards de dollars avec la création de l’African Vaccine Trust (AVAT), qui a permis aux États membres de l’Union africaine (UA) de se procurer 400 millions de doses du vaccin Johnson and Johnson COVID-19 pour lutter contre la propagation de la pandémie de COVID-19 par le biais de l’Africa Vaccine Acquisition Task Team (AVATT) de l’UA. En outre, a-t-il fait savoir, la Banque a également travaillé avec l’Union africaine pour lancer un fonds de compensation pour renforcer la production de vaccins sur le continent. L’institution financière s’est par ailleurs positionnée pour aider les pays africains à faire face à la crise en Ukraine, à travers notamment le Programme de financement du commerce pour l’ajustement à la crise ukrainienne en Afrique (UKAFPA), qui dispose d’une enveloppe de 4 milliards de dollars.

La jeunesse, moteur de la ZLECAF

Par ailleurs, Benedict Oramah a estimé que la jeunesse sera la force catalytique de la réalisation de l’agenda continental, car cette jeunesse a toujours été le catalyseur des transformations économiques et à la base de chaque révolution industrielle dans les économies avancées. Pour ce faire, Benedict Oramah a appelé la jeunesse africaine à devenir le moteur du libre-échange continental afin que le commerce intra-africain puisse se développer. Une ambition qui deviendra possible, « à travers le renforcement des capacités, le transfert de compétences, l’amélioration de la main-d’œuvre nationale et une injection de capitaux dans les petites et moyennes entreprises et les start-up africaines », a conclu le patron de l’institution financière panafricaine.

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