Grâce à une perspective de croissance encourageante et à un indéniable dynamisme démographique, les acteurs africains disposent d’atouts susceptibles de bénéficier à l’espace économique francophone. Cependant, l’activisme d’autres blocs pourrait potentiellement changer la donne. Éléments d’explication, en marge du 19e Sommet de la Francophonie, tenu les 4 et 5 octobre à Villers-Cotterêts en France. Prospective
Par Szymon Jagiello
À l’échelle internationale, l’espace francophone semble présenter de beaux arguments économiques. Selon l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), « il représente 14 % de la population mondiale, 14 % des réserves mondiales de ressources énergétiques et minières, 16 % du produit intérieur brut (PIB) mondial et 20 % du commerce mondial des marchandises ». Une zone où les pays du continent connaissent des croissances importantes, à l’image du Bénin (+ 6,4 %), de la Côte d’Ivoire (+ 6,8 %) et du Sénégal (+ 8,2 %), selon les estimations pour l’année 2024 de la Banque africaine de développement (BAD). Et pour cause : bon nombre de chaînes de valeur comme le cacao, le café, la noix de cajou et le coton y sont présentes. À y regarder de plus près, on...
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