Dans une Afrique qui a soif d’entreprendre, d’exporter ses pépites et d’occuper tous les terrains économiques, plusieurs startupers se rejoignent sur un constat : l’écosystème des business angels est encore embryonnaire. Si en 2022, les startups africaines ont attiré plus de 5 milliards de dollars d’investissements (4,6 milliards d’euros), « seuls » quelque 400 millions sont attribuables à la contribution de business angels du continent. État des lieux.
Par Sabah Kaddouri I Enquête parue dans l'édition 73
Un exemple illustre le plafond de verre auquel est exposée une jeune pousse africaine en recherche de capitaux destinés à doper sa croissance et atteindre le statut de scale-up : celui de l’insolente réussite de Yassir, le « Uber algérien ». Cofondateur et directeur général de cette plateforme de transport à la demande et livraison à domicile, Noureddine Tayebi est parvenu à réunir en un peu plus d’un an l’équivalent de 193 millions de dollars (près de 175 millions d’euros) – soit l’une des plus importantes levées de fonds jamais réalisées par une entreprise native du continent – en invitant à son tour de table… des investisseurs anglo-saxons, « faute de relais financiers en Afri...
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