Lancé en 2010, le pavillon togolais est aujourd’hui un acteur incontournable du secteur aérien en Afrique de l’Ouest et centrale. Retour sur les recettes d’un succès.
Par Léopold Muta I Enquête publiée dans l'édition 73
Toujours en convalescence, trois ans après le choc né de la pandémie de Covid-19, les compagnies aériennes africaines devraient encore absorber plus de 213 millions de dollars de pertes cette année, selon l’Association internationale du transport aérien (Iata). En cause notamment, les difficultés rencontrées par les transporteurs du continent à « retrouver les fréquences de vols et capacités pré-Covid », expliquent les équipes de l’organisation, dans leur rapport sur les perspectives mondiales du transport aérien, paru en décembre dernier.
Un contexte compliqué qui rend la solide performance de la compagnie togolaise Asky d’autant plus remarquable : avec un chiffre d’affaires de 170 milliards de francs CFA (259 millions d’euros) en 2022, l’entreprise a enregistré la meilleure année de sa jeune histoire (le pavillon a été créé en 2010) et vu ses revenus progresser de près de 80 % en trois ans. Mieux, cette dynamique porteuse ne devrait pas s’arrêt...
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