Il existe de grandes disparités en Afrique en matière d’exposition à la cybercriminalité. Seule une petite trentaine de pays a élaboré un niveau de cybersécurité répondant aux normes internationales généralement admises. L’île Maurice, l’Égypte, la Tanzanie, le Ghana, la Tunisie, le Nigéria, le Maroc, le Kenya, le Bénin, le Rwanda sont les mieux protégés, tandis que la République démocratique du Congo, le Burundi, la Guinée équatoriale ou Djibouti ne disposent que d’un niveau de cybersécurité basique. Tour d’horizon.
Par Jean-Luc Clouard
Le Rapport d’évaluation des cybermenaces en Afrique, publié en mars 2024 par l’Organisation internationale de la police criminelle (Interpol), brosse un portrait sidérant de l’exposition du continent à la cybercriminalité, nouveau fléau mondial né dans le sillage du développement de l’usage d’Internet. Celle d’aujourd’hui « n’a plus rien à voir avec celle d’autrefois », souligne le document. « Il existe désormais des vecteurs d’attaque plus sophistiqués, tels que les attaques par déni de service distribué (DDoS), les tentatives d’hameçonnage, les campagnes de logiciels malveillants, les attaques par ransomware [rançongiciel en français, un logicie...
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