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Maroc : quand les grandes écoles se mettent au vert

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C’est à Benguerir, la ville des projets verts du Maroc, que se trouve l’Iresen, le laboratoire des énergies renouvelables marocain. Ici, trois prestigieuses écoles – HEC Paris Executive Education, l’École polytechnique Executive Education et l’université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) – ont décidé de mettre en place un programme de pointe consacré aux énergies renouvelables et destiné à des cadres dirigeants et des managers. Forbes Afrique a cherché à en saisir les contours.

Le cadre est improbable : le campus de l’université Mohammed VI Polytechnique se situe au sein de la nouvelle ville verte de Benguerir. Cet établissement innovant favorise l’approche du « learning by doing » en faisant appel à des « living labs », des laboratoires vivants à taille réelle. Pour ce programme de pointe sur les énergies renouvelables, l’ensemble des travaux expérimentaux a lieu au sein du Green Energy Park, un living lab installé sur un terrain de huit hectares, qui dispose d’une plateforme de recherche intérieure de plus de 3 000 m2. Il comprend plusieurs laboratoires dans les domaines du solaire thermique à concentration et du solaire photovoltaïque. Nous avons rencontré l’un de ses fondateurs, Jean-Michel Gauthier, professeur à HEC.

Forbes Afrique : Comment vous est venue l’idée de ce programme ?

Jean-Michel Gauthier : Il s’agit d’une longue coopération entre HEC et l’École polytechnique, et surtout entre deux personnalités : le professeur Bernard Drévillon, qui est le patron du laboratoire sur le solaire photovoltaïque à Polytechnique, et moi-même, en tant que directeur exécutif de la chaire énergie à HEC Paris. Je suis aujourd’hui professeur, mais j’ai aussi trente ans de carrière dans l’énergie, dont treize ans dans le pétrole chez Total et seize au sein du cabinet Deloitte. Nous avons toujours pensé qu’il y avait un besoin pour un module de formation de dirigeants et de managers alliant des expertises technologiques et de montage d’affaires. L’École polytechnique et HEC, par leur éminence en France et à l’international, étaient les partenaires de choix pour une telle opération.

Quelle était l’idée de départ ?

J.-M. G. : Il s’agissait de faire un module innovant de formation pour les cadres sur les technologies et le financement des « cleantechs », qui sont indispensables à la transition énergétique, avec des extensions dans les transports ou encore…

Pour lire l’intégralité de cet article, rendez-vous  page 84 du numéro 57 Mai 2019

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