Le Port autonome de Douala (PAD) représente l’axe central de l’économie camerounaise, par lequel transitent près de 75 % du commerce national. Pourtant, la désorganisation et l’insécurité du site ont longtemps pénalisé ses résultats. C’est donc au prix d’une sécurisation tous azimuts engagée depuis quelques années que le PAD a vu sa productivité se renforcer.
Par Marie-France Réveillard, Envoyée Spéciale à Douala
Depuis 2019, date à laquelle le géant français Bolloré a été prié de plier bagage, le Port autonome de Douala (PAD) est en pleine révolution. La restructuration de cette infrastructure stratégique – principale porte d’entrée de l’économie camerounaise – qui s’ensuivit commence à produire ses premiers effets. « Grâce à l’obtention de certifications internationales comme SOLAS et ISPS1, le PAD affiche désormais des garanties de sécurité optimales », se félicite Assaf Sharpa, chargé d’affaires de PortSec S.A., partenaire stratégique du développement portuaire. Pourtant, le PAD revient de loin. Il a dû opérer une profonde transformation sécuritaire pour assurer sa rentabilité et renforcer sa compétitivité, à grand renfort d’investissements. « Avant 2017, le port était pratiqu...
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