Alors que les autorités gabonaises ont fait des infrastructures une priorité stratégique, PORTEO BTP Gabon s’est vu confier la réalisation du projet routier Alembé–Mikouyi, le plus long jamais confié à une seule entreprise dans le pays. Capable de mobiliser des financements innovants, ce champion africain démontre par ses actions que les entreprises du continent peuvent prendre le leadership dans le développement de projets structurants.
Fruit d’un partenariat stratégique conclu en juin 2025 avec l’État gabonais et BGFIBank, le chantier que s’est vu confier PORTEO BTP Gabon consiste à bitumer le tronçon Alembé–Lopé–Carrefour Leroy–Mykouyi (environ 300 km), dernier segment non revêtu de la Transgabonaise reliant Libreville à Franceville. D’un coût de 140 milliards de francs CFA (213 millions d’euros), ce chantier est le plus long jamais confié à une seule entreprise au Gabon. Il vise à transformer cet axe routier, crucial pour le développement économique de la région, en un corridor moderne et sécurisé, tout en répondant aux priorités stratégiques de l’État gabonais en matière de mobilité et d’intégration régionale. Quelque 1 500 emplois locaux seront mobilisés par PORTEO pour mener à bien ce projet qui va notamment désenclaver plusieurs provinces de l’intérieur, réduire les coûts de transport et améliorer la mobilité des populations. Le conglomérat panafricain spécialisé dans la construction et le développement d’infrastructures est également présent sur un autre chantier au Gabon. Porteo a en effet été désigné pour construire, en partenariat avec l’État gabonais, une infrastructure numérique stratégique au coeur de Libreville. Ce datacenter, qui servira de socle à la souveraineté digitale du Gabon, hébergera localement les données critiques de l’État et des entreprises. Au-delà de cette mission, il devra également favoriser la digitalisation des services publics (éducation, santé, fiscalité), former plus de 1000 jeunes aux métiers du numérique et de la cybersécurité – avec une approche inclusive –, et positionner le Gabon comme un hub régional numérique en Afrique centrale.
Un Structurateur d’Écosystèmes Locaux
À travers ces deux chantiers, PORTEO déploie au Gabon son modèle unique : une chaîne de valeur intégrée, allant du génie civil à la préfabrication béton, de la production d’enrobés à la gestion des carrières, du transport à l’entretien des ouvrages. Mais au-delà de l’exécution technique, PORTEO agit comme structurateur d’écosystèmes locaux. Ainsi, pour le projet routier Alembé–Mikouyi, la chaîne logistique intégrée du groupe – avec des unités locales de production de matériaux (béton, bitume, agrégats, etc.) – constitue une garantie pour la maîtrise des délais et de la qualité, tout en structurant une filière industrielle locale. Car l’investissement dans cette route aura un effet multiplicateur : outre la création d’une activité pour plus de 60 PME locales (sous-traitance, approvisionnement), il accroît les revenus des ménages employés sur le chantier et jette les bases d’une croissance plus inclusive au Gabon. Le choix de l’État Gabonais de confier à PORTEO ces chantiers stratégiques témoigne d’une confiance accrue dans l’expertise africaine pour résoudre des problèmes africains. «Ce que nous signons va bien au-delà d’un contrat. C’est un engagement commun à construire une Afrique des solutions, structurée, connectée et ambitieuse », a déclaré Hassan Dakhlallah, PDG de PORTEO, lors de la signature du projet routier gabonais. Cette vision s’aligne avec les aspirations continentales à la souveraineté économique et à la résilience, comme en témoigne la thématique de l’Africa CEO Forum 2025 (« Construire une Afrique résiliente et souveraine »), en mai dernier, où PORTEO a partagé son expérience en matière d’innovation, d’infrastructures locales et de création d’emplois.

« Ce que nous signons va bien au-delà d’un contrat. C’est un engagement commun à construire une Afrique des solutions, structurée, connectée et ambitieuse », a déclaré Hassan Dakhlallah, PDG de PORTEO
Vision Panafricaine Et Engagement Sociétal
Ce statut de « champion africain » des infrastructures se reflète dans plusieurs de ses axes d’action, à commencer par son approche intégrée, puisque le développement d’unités de production in situ (matériaux de construction, pièces métalliques, etc.) lui permet de réduire la dépendance aux importations et de stimuler l’industrialisation locale. Cette stratégie se traduit par des chaînes d’approvisionnement plus courtes, des coûts réduits et un savoir-faire qui reste sur le continent.
De plus, sur chacun de ses chantiers, le groupe mise sur des équipes locales formées aux standards internationaux. Outre la création de milliers d’emplois directs et indirects, cette approche permet de doter une nouvelle génération de travailleurs africains de compétences techniques de pointe dans le BTP.
Dans une vision résolument panafricaine, Porteo s’emploie également à développer des partenariats stratégiques avec des institutions africaines (États, banques régionales comme BGFI) pour concevoir, financer et réaliser des infrastructures structurantes. Le partenariat public-privé gabonais en est un exemple : il rappelle que les entreprises africaines peuvent porter des projets d’envergure en mobilisant les ressources locales, en complément des financements classiques. Cette approche renforce l’appropriation locale des projets et la durabilité des investissements.
Enfin, la philosophie de PORTEO dépasse la simple construction d’ouvrages : il s’agit de façonner les réseaux de demain en tenant compte de la durabilité environnementale et sociale. Les routes construites par le groupe visent explicitement à connecter les territoires et populations, réduire les coûts de transport, booster les économies locales, et faciliter l’accès aux services essentiels (écoles, hôpitaux, marchés). Ces objectifs épousent ceux des plans nationaux de développement et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, en promouvant une croissance inclusive et la libre circulation sur le continent.


Au Cœur de la Transformation
Grâce à ces leviers, PORTEO contribue à transformer structurellement l’économie africaine à son échelle. Ses projets au Gabon démontrent que les entreprises africaines peuvent prendre le leadership dans le comblement du déficit d’infrastructures, évalué à des dizaines de milliards de dollars à l’échelle du continent. Chaque kilomètre de route rapproche un peu plus l’Afrique de son marché commun intégré et de son autonomisation économique.
Cette dynamique s’inscrit dans une tendance où les opérateurs africains jouent un rôle croissant dans la réalisation des infrastructures structurantes du continent. En fédérant les savoir-faire africains et en investissant dans la jeunesse locale, des groupes des groupes comme PORTEO ancrent la prospérité future en Afrique même au lieu de l’importer de l’étranger.
