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Action climatique : le palmarès des pays africains

Publié le 8 décembre, en marge de la COP28 de Dubaï, le Climate Change Performance Index a, encore une fois, distribué aux pays du monde bons et mauvais points sur leur action climatique. Passage en revue des performances africaines. 


Rédigé par les organisations Germanwatch et Climate Action Network (CAN), le rapport, qui évalue chaque année les politiques de 63 pays- plus le bloc commun constitué par l’Union européenne — confirme en premier lieu que « les signes sont positifs pour les énergies renouvelables », les pays ayant installé en 2022 « plus de capacités renouvelables que jamais auparavant ». En cause , « […] des coûts de production et d’installation qui ne cessent de baisser, tandis que les aides et les incitations politiques augmentent ». Les équipes de Germanwatch et Climate Action Network reconnaissent toutefois que « la dépendance aux énergies fossiles reste profonde, les investissements dans les combustibles fossiles [demeurant] élevés ».


Le Maroc, meilleur élève de la classe africaine

À l’échelle mondiale, le Danemark recueille la meilleure note, suivi de l’Estonie et des Philippines, qui seraient les meilleurs « élèves » de la classe planétaire pour lutter contre le réchauffement climatique. Sur le continent, c’est le Maroc, pays hôte de la COP22 (en 2016), qui occupe la première place parmi les nations africaines et le 6e rang mondial (score global de 69,82 points sur une échelle de 100), selon le Climate Change Performance Index 2024. Une bonne performance du royaume chérifien que les auteurs du rapport justifient par les faibles émissions de gaz à effet de serre générés par le pays, les efforts de celui-ci pour améliorer son efficacité énergétique et ses progrès en matière de déploiement des énergies renouvelables. 

Suivent ensuite, dans le TOP 3 africain, le Nigeria (17e rang sur les 63 pays listés et score de 63,88 points) et l’Égypte (22e rang et score de 61,80 points). Plus loin dans le classement, l’Afrique du Sud décroche le 45e rang (49,53 points sur 100) ; un score médiocre que la nation arc-en-ciel doit à une forte utilisation du charbon et qui explique qu’elle figure dans la catégorie des pays affichant de « faibles performances ». Idem pour l’Algérie, dernier pays africain comptabilisé dans le rapport et qui doit se contenter d’une modeste 54position (44,54 points) en raison de son mix énergétique dominé par les énergies fossiles. 


Des efforts encore insuffisants

À noter enfin que les auteurs du rapport ont volontairement laissé vacantes les trois premières places du classement ; une manière de rappeler qu’aucun État au monde n’a pour l’heure été suffisamment décisif dans ses politiques pour lutter contre le changement climatique. 

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