L’Afrique de l’Ouest a su développer avec succès la filière de la noix de cajou - la zone produit déjà la majorité de ce type de produits bruts dans le monde-, elle se heurte encore à la concurrence du Vietnam sur les produits finis. L’avantage comparatif du continent viendrait de produits traçables et bio.
Par Emre Sari
L'anacarde fera-t-elle la richesse de l’Afrique ? Cet arbre peu connu du grand public produit une noix que les palais connaissent bien, une des plus chères à la vente : la cajou. L’Afrique de l’Ouest est la première zone mondiale de culture et d’exportation de noix brutes. Mais plusieurs pays, la Côte d’Ivoire en tête, ont, depuis une quinzaine d’années, la ferme volonté de façonner une industrie de transformation locale. Pour l’heure, sur les marchés internationaux, ils affrontent le puissant Vietnam, qui a créé et soutenu cette filière depuis les années 1990 et exporte dix fois plus de volume : 715 620 tonnes en 2024, selon les données de Nkalo, un service d’informations sur les marchés africains conçu par le cabinet de conseil et d’accompagnement Nitidae. À la seconde place des exportateurs d’amandes de cajou transformées et affichant quelque 65 823 tonnes, se ...
Le média de ceux qui construisent l'Afrique d'aujourd'hui et de demain
La suite de cet article est réservée à nos membres inscrits. Si vous n'êtes pas encore membre, inscrivez-vous gratuitement et sans engagement.
- Tous les articles en illimité
- Le magazine en avant-première
- Les exclusivités Abonnés
- Les archives de Forbes Afrique
Si vous êtes déjà inscrit.e, merci de vous connecter, ci-dessous.