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Business Africa 2022 : valoriser les talents de la diaspora

Régis Mutombo Katalayi (à droite de la photo) en compagnie de Samuel Eto'o Fils, ancien international et actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot

Pour sa seconde édition, annoncée les 10 et 11 septembre, le salon Business Africa 2022 a vu grand : entrepreneurs, artistes, sportifs, avocats… Autant d’acteurs réunis pour promouvoir les talents de la diaspora africaine.

Par Dounia Ben Mohamed

Plus qu’un événement, le salon Business Africa, c’est d’abord une vision. Celle de l’entrepreneur franco-congolais Régis Mutombo Katalayi. Actif dans différents secteurs, il est toujours guidé par un même fil conducteur : promouvoir les siens, c’est-à-dire les Africains d’Afrique, de la Diaspora et les afro-descendants des Dom-Tom. “Depuis quinze ans, j’ai la volonté de valoriser les nôtres. Le continent, les Afro-descendants, les Antillais, les Noirs et les Arabes, la communauté…J’ai commencé par les médias avec Negronews (NN). J’ai encore la force et le courage de le faire et je m’y attelle”, se félicite Régis Mutombo Katalayi.  

“Des discours et des actions concrètes”

À travers le salon Business Africa, qui avait réussi le pari de sa première édition en 2021 “avec 4000 billets vendus et 2 millions d’euros de chiffres d’affaires générés”, la seconde édition promet d’être plus “intense”.

Au programme, “des discours mais aussi des actions concrètes”. Autrement dit, des conférences, mais également du business, à travers des stands, des formations et  autres master class. Le tout, sur des thématiques qui répondent à de vrais besoins.

La séquence “Back to Africa” devrait notamment permettre d’évoquer les modalités du retour sur le continent; tandis qu’“African Musique Business” invite les artistes à réfléchir à leur modèle économique et que “Tech & Innovation africaine” cherche à répondre aux besoins quotidiens des populations africaines… Le panel “African justice” répond pour sa part à une préoccupation de la diaspora, à savoir apprendre à mieux se défendre, en cas de discrimination notamment. “Les populations africaines ne se défendent pas assez ou mal. Parce qu’elles ne connaissent pas toujours les règles du jeu. Il s’agit d’apprendre à se défendre en société, dans les affaires, en tant qu’employé… Il faut défendre nos intérêts, ceux de la communauté. De même, c’est bien beau d’avoir des avocats mais il faut également promouvoir nos avocats”, plaide Régis Mutombo Katalayi, qui pourra du reste compter sur Nadia Hamilton, une avocate d’affaires qui accompagne les entrepreneurs quand ils veulent s’implanter en Afrique. Elle interviendra notamment aux côtés d’Assa Traoré, figure majeure de la lutte antiraciste, entre autres.

“On est là pour promouvoir nos sportifs, nos artistes, mais également nos entrepreneurs”

Et pour alimenter les débats et témoigner des success stories africaines, des personnalités du continent et de la diaspora, tel que Didier Drogba sont venus “pour promouvoir […] sportifs, […] artistes, mais également […] entrepreneurs”. Dont Armand Kamanda, cofondateur de NAINO Technologies et créateur du robot E-Boka.

“Avec Business Africa, notre mission n’a pas changé. Nous n’avons pas toujours la possibilité de nous retrouver autour des projets. La nouvelle génération le fait davantage mais pas encore assez. Nous devons changer le narratif !”, conclut pour sa part, résolu, Régis Mutombo Katalayi.

Pour en savoir plus :

Le salon se tiendra les 10 et 11 Septembre au Dock Pullman, à Paris (France). businessafrica2022.com

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