Le capital-risque joue bien sûr un rôle majeur pour financer l’innovation africaine. Cependant, la crise du venture capital (VC) a brutalement touché le continent en 2023. Où en est-on un an plus tard ? La réponse de Christophe Viarnaud, fondateur du groupe Methys, spécialisé dans la digitalisation des entreprises, et du sommet AfricArena (initié par la société éponyme), qui connecte les startups africaines aux fonds de capital-risque.
Propos recueillis par Marie-France Reveillard
Forbes Afrique : En 2023, les investissements en VC dans les startups africaines représentaient 3,5 milliards de dollars (-46 % selon Partech Africa). Sous quelle échéance peut-on espérer une reprise ?
Christophe Viarnaud : Depuis 2023, la crise du VC touche l’Afrique de plein fouet. Les Américains Tiger Global ou Sequoia Capital sont partis. Il n’y a pratiquement plus de VC américains dans la Tech en Afrique. Les valorisations se sont effondrées, notamment dans la Fintech et la logistique, et de nombreux acteurs n’ont pas survécu à la crise, comme Dash au Ghana qui avait pourtant levé 35 millions de dollars [32 millions d’euros, NDLR] en Seed. En 2022, le montant du VC en Afrique était de 5,2 milliards...
Ce contenu est réservé à nos abonné.e.s.
Si vous êtes déjà abonné.e, merci de vous connecter, ci-dessous.
Si vous n'êtes pas encore abonné.e, profitez de notre abonnement illimité et sans engagement pour 5 euros par mois.