Formée dans la finance à l’école nord-américaine, la dirigeante burkinabè est aux manettes de la fusion des activités, entamée fin 2023 sur le continent, entre le géant panafricain Sanlam – présent dans une trentaine de pays africains – et l’allemand Allianz. Elle décline ses priorités et sa vision de l’assurance en Afrique.
Complément d'Interview publiée dans l'Édition N°80 - Propos recueillis par Kouza Kiénou
Forbes Afrique : Où en est l’opération de fusion ?
Delphine Traoré : Elle a été lancée dès l’annonce du changement légal d’actionnaires. Sur dix pays, les deux sociétés coexistent. Nous avons obtenu l’accord des régulateurs locaux de la zone CIMA*, notamment au Cameroun, en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Nous finalisons en ce moment le Ghana. Les prochaines étapes porteront sur le Nigéria et la zone Afrique de l’Est. Jusqu’ici, la fusion est réussie. Bien avant l’officialisation, Sanlam et Allianz ont travaillé en amont pour s’accorder sur les principes et règles de gouvernance, sur la stratégie globale et la structure des équipes (postes clés), en vue d’être efficaces après la transaction. C’est pourquoi la signature a pris du temps, mais cela nous a permis de savo...
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