Engagé dans une vaste réforme sectorielle, le Cameroun cherche à optimiser un potentiel minier qui représente à ce jour, à peine 1% de son PIB. Décryptage d’un secteur en pleine transformation avec Fuh Calistus Gentry, le ministre des Mines, de l'Industrie et du Développement Technologique du Cameroun.
Propos recueillis par Marie-France Réveillard
Quelles sont les grandes orientations inscrites dans le dernier code minier du Cameroun ?
F.C.G : Le nouveau code minier va améliorer la situation et ne doit pas inquiéter les investisseurs. Nous entrons dans une phase d’accélération de l’industrialisation du secteur. Le Cameroun doit se préserver des dégâts causés par l’exploitation minière que nous avons observé dans d’autres pays. Nous ne voulons pas que les mines se transforment en malédiction. Nous avons fait évoluer la réglementation pour établir un meilleur partage des richesses, en direction de l’Etat et des collectivités. Nous avons négocié des conditions de partage comprises entre 2% et 5% pour les métaux précieux, et entre 5% et 15% pour les métaux de base. Nous avons fait évoluer les taxes et, la Société nationale des mines du Cameroun (SONAMINES) sera désormais au cœur ...
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