L’intelligence artificielle (IA) et le Machine Learning (ML) pourraient changer la donne en Afrique, générant plusieurs millions d’emplois1 et un gain substantiel au produit intérieur brut (PIB). Mais cet impact dépendra de l’accessibilité de ces outils et de leur compréhension par tous. C’est précisément sur ces deux volets qu’est engagée la Franco-Centrafricaine Kathleen Kallot. Autrefois attirée par le droit, cette autodidacte a troqué ses codes juridiques pour les lignes de code. Elle se consacre désormais à la défense des données du continent, militant pour l’autonomie de celui-ci dans l’arène technologique mondiale.
Par Goudet Abalé
À seulement 33 ans, « Kate » figure parmi les 100 personnalités de l’IA les plus influentes au monde selon le Time Magazine. Mais rien ne semblait prédestiner cette diplômée de l’EFAP (École des nouveaux métiers de la communication, officiellement « École française des attachés de presse »), à la voix douce et au rire contagieux, à la carrière qu’elle allait embrasser par la suite. Et pour cause : elle a débuté ses études dans le droit, avant de s’orienter vers le journalisme. « La tech, je l’ai découverte un peu par accident », confie-t-elle. Le...
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