La Compagnie Fruitière est aujourd’hui le leader de la banane africaine en Europe. Dirigée depuis trois générations par une famille originaire de Marseille, les Fabre, elle dispute sa place à des acteurs internationaux qui ne sont pas présents sur le continent africain. Cette saga familiale dure depuis près de 80 ans.
Par Marc Zilina
Comme un symbole, les bureaux de la SCB (Société d’étude et de développement de la culture bananière) sont situés rue Toussaint-Louverture au nord du Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Célèbre nom de la révolution haïtienne, cet ancien général noir est l’une des grandes figures des mouvements d’émancipation des colonies vis-à-vis de la métropole. SCB, elle, a toujours été la propriété de groupes français. Aujourd’hui, elle appartient à la Compagnie Fruitière et est le second employeur du pays. « À La Fruitière, les salariés n’ont pas forcément les meilleurs salaires, mais ils font partie de la famille. On a une histoire, c’est pour ça qu’ils restent ». Entouré de deux de ses lieutenants, Charles Fabre, le petit-f ils du fondateur du groupe marseillais, donne le ton. Sanglé dans un costume-cravate bleu, il s’exprime avec assu...
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