Née de la fusion du Douala Stock Exchange (DSX) et de l’ancienne Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), basée à Libreville, la BVMAC “nouvelle formule” poursuit ses efforts pour gagner en visibilité avec le lancement de son premier indice boursier.
Dans le sillage d’un concours organisé du 22 au 27 novembre et destiné à trouver un nom à son tout premier indice boursier, la BVMAC a annoncé dans un communiqué qu’elle avait jeté son dévolu sur la dénomination BVMAC All Share Index (BVMAC ASI). La direction de la bourse régionale a en outre précisé, dans la note susmentionnée, que la constitution de ce nouvel indicateur financier avait été structurée avec les caractéristiques suivantes : 1) Le périmètre constituant l’univers d’investissement correspond aux actions de toutes les sociétés cotées à la BVMAC au 11 décembre 2023 ; 2) La valeur de départ de l’indice « BVMAC All Share Index » est définie par convention à 1 000 points ; 3) Enfin, la méthode de calcul est déterminée par pondération du flottant. La BVMAC a par ailleurs acté la création d’un Comité scientifique pour la revue périodique de cet indice.
Accroître la visibilité internationale de la BVMAC
L’annonce de la mise en place du BVMAC ASI consacre la volonté du directeur général de la BVMAC, le Camerounais Louis Banga Ntolo, de « rapidement mettre un indice boursier en place pour accroître la visibilité internationale de la [BVMAC] ». De fait, la place financière régionale d’Afrique centrale reste lilliputienne comparée aux poids-lourds du continent (Johannesburg, Lagos, Le Caire, Casablanca, Nairobi…) ; la faute à une faible offre de titres cotés et à une liquidité limitée. La BVMAC) compte pour l’heure six sociétés à sa cote, la dernière en date à avoir sauté le pas — en septembre 2022 — étant la Banque nationale de Guinée équatoriale (Bange), qui est la seule valeur bancaire du marché financier unifié des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
De nombreuses introductions attendues en 2024
La place financière régionale devrait toutefois voir son activité s’intensifier en 2024 avec l’entrée attendue en bourse de la première vague de la vingtaine d’entreprises publiques originaires des États membres de la Cemac.