Unique réassureur d’Afrique centrale, la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) a fait son entrée à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), dix ans après son lancement.

Par la Rédaction

Annoncée fin 2021, la société faisant partie des trois entreprises gabonaises désignées par le gouvernement pour céder 20 % de leurs parts à la BVMAC, l’introduction officielle à la cote a eu lieu jeudi 26 janvier au siège de la bourse régionale, à Douala (Cameroun). Une belle opération pour cette filiale du Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS), et qui fait suite à la campagne de souscription du titre, finalisée en décembre 2022. À cette occasion, La SCG-Ré avait notamment atteint son objectif de lever 5 milliards de francs CFA (7,6 millions d’euros) avec un taux de souscription de 113 %.

Le premier réassureur de la CIMA à être coté en Bourse

Concrétisée par la mise sur le marché de 250 000 actions souscrites au prix unitaire de 20 500 francs CFA (31 euros), cette introduction en Bourse fait de l’entreprise la septième valeur sur le compartiment actions de la BVMAC et le premier réassureur agréé par la Conférence interafricaine des marchés financiers (CIMA) à être coté en Bourse.

Présent à la cérémonie officielle de cotation, Andrew Crépin Gwodog, l’administrateur directeur général de la SCG-Ré a rappelé que “cette entrée en bourse [répondait aux] obligations prises lors de la Déclaration de Nairobi qui [visait] à respecter les critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance propres à l’ADN de l’ensemble des filiales du Groupe FGIS», tandis que communiqué du FGIS a souligné que « la première cotation de la SCG-Ré [permettrait] de renforcer l’expansion de ses activités sur l’ensemble du continent africain », la direction de l’unique réassureur d’Afrique centrale ayant précédemment indiqué son intention de conquérir de nouveaux marchés sur le continent – en prévision de l’entrée sur le marché des compagnies camerounaise et équato-guinéenne de réassurance – et de financer cette stratégie de déploiement à l’étranger par une ouverture de son capital via une introduction en bourse. C’est désormais chose faite.