Né de la fusion de PSA et de Fiat-Chrysler, le groupe automobile Stellantis a annoncé le 19 mars le lancement de six modèles Fiat à compter du 21 mars en Algérie, où il produira à terme quatre de ces modèles grâce à un investissement de plus de 200 millions d’euros.
Dans son communiqué, la direction du quatrième constructeur mondial (près de 9 millions de véhicules produits en 2022) a indiqué que « ce lancement de la marque Fiat ouvrira la voie pour l’atteinte de l’ambition de Stellantis MEA (Middle East and Africa) de vendre un million de véhicules dans la région d’ici 2030, avec une autonomie de production régionale de 70 % ».
La construction de l’usine de Tafraoui, dans la wilaya d’Oran, devrait quant à elle « prendre fin en août 2023, avec la production des premières FIAT 500 prévue fin 2023 », a précisé le constructeur automobile qui a par ailleurs rappelé « […] qu’à l’horizon 2026, cette initiative permettra de créer près de 2 000 nouveaux emplois locaux, avec un taux de localisation de plus de 30 % et une capacité de production annuelle de 90 000 véhicules […] ».
Une annonce bienvenue pour le secteur automobile en Algérie, qui a souffert au cours des dernières années. En 2019, notamment, la marque Fiat avait notamment vu son projet d’usine de montage en CKD (véhicules en kit) à Tiaret- établi en partenariat avec le groupe Tahkout- souffrir du contrecoup d’affaires politico-financières qui avaient alors plombé la filière automobile locale. Quatre années plus tard, cette nouvelle annonce faite par le groupe Stellantis, propriétaire de Fiat, pourrait finalement être la bonne.