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Pourquoi les banques africaines sont-elles victimes de piratage ?

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De nos jours, de plus en plus d’institutions financières en Afrique sont victimes de cybercrimes. Du vol de données à la fraude à la carte bancaire, en passant par l’indisponibilité des services, la plupart y ont laissé des plumes. Des centaines de millions de francs CFA disparus par ici et des gigas de données volés par là. Mais toutes gardent le silence, afin de ne pas perdre leur clientèle et leur crédibilité. Au Cameroun par exemple, de récentes statistiques révèlent que presque 80% des banques ont reçu leur sacrement en cybercrime. Pourquoi nos institutions financières sont-elles si vulnérables? Qu’est-ce qui les rend si fragiles en cas de cyberattaque?

En réalité, la plupart des entreprises bancaires sous-estiment l’importance des investigations sur le passé et la vérification des références des personnes en voie de recrutement. En effet, pour la plupart, de simples enquêtes de moralité suffisent à rendre le candidat éligible. Pourtant, 65% des attaques les plus farouches prennent naissance en interne. Un employé possédant un casier judiciaire et un passé douteux pourrait un jour voler des données et les revendre plus tard sur le darkweb. La pratique des investigations préemploi permet de protéger efficacement l’entreprise contre des infiltrations physiques et le recrutement d’un cybercriminel dormant. Ce dernier est une personne connue dans le monde du hacking comme un «grey hat». Son rôle est de s’infiltrer dans l’entreprise comme un employé normal, et d’utiliser plus tard ses accès afin de faciliter l’intrusion au sein du système de la société. Ce mode opératoire est très commun au sein des groupes de hackers. Plusieurs institutions confondent sérieusement audit de sécurité et tests d’intrusion. Les audits vérifient la conformité d’un système d’entreprise et cherchent à normaliser ce système afin de le préparer aux attaques de base. Mais en réalité, un bon audit ne rassure pas la société sur sa protection, il démontre tout juste que…

Pour lire l’intégralité de cet article, rendez-vous page 69 du numéro 56 Avril 2019

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