Recensement des producteurs et de leurs vergers, système national de traçabilité, norme ARS 100 pour le cacao durable, lutte contre la déforestation et l’agroforesterie, tels sont les chantiers sur lesquels travaille le Conseil du Café-Cacao, organisme responsable de la gestion et de la promotion d’un secteur actuellement sous pression. Alors que la flambée des cours – historique – suscite la grogne des producteurs, Yves Brahima Koné, le patron du régulateur de la filière cacao, répond à nos questions.
Propos Recueillis Par Élodie Vermeil
Forbes Afrique : Quelle est aujourd’hui la politique ivoirienne de production du cacao et du café ?
Yves Brahima Koné : Cette politique a changé par rapport à l’époque où l’on parlait production avant de parler commercialisation. Tous nos objectifs de production tiennent désormais compte de la consommation et du marché. Nous voulons faire de cette filière une filière qui à la fois produit et met la production en lien avec le marché. Si celui-ci n’est pas bon, si nous constatons que c’est structurel, nous allons nous ajuster et baisser notre production. Depuis 2018, nous avons arrêté d’augmenter la production de cacao [de 2 millions de tonnes à ...
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