Avec une pluviométrie quasi nulle et des nappes phréatiques gravement touchées, l’Afrique du Nord souffre d’un important stress hydrique, obligeant une grande partie de la population à subir des épisodes de pénurie d’eau. Si rien n’est fait pour y remédier, les économies de la région pourraient en être fortement impactées au cours des prochaines années. Des solutions innovantes existent, mais elles peinent encore à se déployer. Initiatives
Par Szymon Jagiello
Selon les analyses de l’organisme américain World Resources Institute (WRI), « les régions les plus touchées par le stress hydrique sont aujourd’hui le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, où 83 % de la population est exposée de manière extrêmement forte à ce phénomène ». En Tunisie, par exemple, « la quantité actuelle d’eau renouvelable disponible par an et par citoyen est de l’ordre de 400 m3 », explique Ahmed Slim Bouakez, cofondateur de la start-up tunisienne WaterSec. Or, le seuil absolu de pénurie est fixé à 500 m3 par personne et par an. « Cela vous donne une idée concrète de la situation difficile dans laquelle se trouve cet État », s’alarme le jeune entrepreneur, évoquant un avenir qui s’annonce plus sombre encore. « L...
Le média de ceux qui construisent l'Afrique d'aujourd'hui et de demain
La suite de cet article est réservée à nos membres inscrits. Si vous n'êtes pas encore membre, inscrivez-vous gratuitement et sans engagement.
- Tous les articles en illimité
- Le magazine en avant-première
- Les exclusivités Abonnés
- Les archives de Forbes Afrique
Si vous êtes déjà inscrit.e, merci de vous connecter, ci-dessous.