Le premier groupe bancaire panafricain a confirmé son intention de racheter une banque au Kenya et une autre en Éthiopie dans les deux années à venir.
Par la Rédaction
Standard Bank, la plus grande banque d’Afrique par la taille des actifs (170 milliards de dollars d’actifs sous gestion au 31 décembre 2022), envisage d’acquérir des établissements bancaires au Kenya et en Éthiopie d’ici 2025 pour consolider sa présence en Afrique de l’Est. Cité par l’agence de presse Bloomberg, le DG de Standard Bank pour l’Afrique de l’Est, Patrick Mweheire a ainsi indiqué que « [la filiale kényane du groupe] Stanbic Holdings, devrait se développer par le biais d’une acquisition dans les deux ans à venir », ajoutant que le géant bancaire panafricain, basé à Johannesburg (Afrique du Sud),« [aspirait] à devenir l’une des 3 premières banques du Kenya. […] Dans les 12 mois à venir, nous aurons identifié un établissement bancaire à acquérir et entamé des négociations avec lui », a précisé le dirigeant.
Une présence déjà forte en Afrique de l’Est
La Standard Bank est aujourd’hui présente sur cinq marchés d’Afrique de l’Est, dont le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie et la République démocratique du Congo, un pays où la banque prévoit d’ajouter prochainement l’activité de banque de détail à ses solutions de financement pour entreprises. Une volonté d’expansion qui s’explique notamment par le fait que le premier groupe bancaire de continent est aujourd’hui à la recherche de nouvelles sources de revenus en dehors de la nation Arc-en-ciel, où la rentabilité du secteur bancaire est en baisse, selon le cabinet McKinsey (contraction de 2,7 points de pourcentage sur le rendement moyen des capitaux propres du secteur bancaire sud-africain depuis 2016).
En outre, Standard Bank, qui dispose d’un bureau de représentation en Éthiopie. prévoit de se renforcer sur le marché bancaire du géant de la Corne de l’Afrique avec, là encore, la prise de contrôle d’une banque locale. « Le groupe devrait racheter une banque en Éthiopie lorsque ce pays ouvrira son secteur bancaire aux investisseurs étrangers, parce que la croissance organique n’a pas de sens sur ce marché », a notamment indiqué Patrick Mweheire, toujours cité par la source susmentionnée.
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